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Aujourd’hui, le marché de la rénovation énergétique se retrouve face à un dilemme. La demande de rénovation énergétiques a considérablement augmentée depuis deux ans, mais il n’y a pas suffisamment d”artisans avec le  label RGE indispensable pour que leurs clients obtiennent la prime CEE. Et ce en raison de contraintes administratives de plus en plus lourdes. Le monde du BTP demande donc une simplifications des démarches administratives afin de laisser l’opportunité à un maximum d’artisans d’entrer dans le marché.

Le label RGE : c’est quoi ?

Le label RGE “Reconnu Garant de l’Environnement” est un signe de qualité délivrée à une entreprise qui remplit certains critères lors de la réalisation de travaux d’économie d’énergie dans des logements. Pour obtenir la mention il fait faut effectuer une demande et répondre à plusieurs conditions. Ce qui peut créer une réticence chez les professionnels du BTP désireux d’intégrer le marché de la rénovation énergétique et permettre à leurs clients d’obtenir des primes.

Si vous désirez en savoir plus sur ce label, vous pouvez lire notre article sur les conditions et astuces pour obtenir son label RGE en tant que professionnel du bâtiment.

Les contraintes actuelles du label

Depuis le 1er janvier 2021, le label RGE a subi une réforme concernant une extension de domaines d’expertises passant de 12 à 17 domaines. Cette extension entraîne donc plus de contrôles, donc des coûts supplémentaires et un accroissement des démarches administratives pour les artisans.

Selon la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), seulement 30% des entreprises en mesure d’intervenir sur l’efficacité énergétique des bâtiments sont labellisées RGE. Un chiffre étonnant étant donné la croissance non négligeable du marché dans les années à venir.

on compte aujourd’hui uniquement 58 000 entreprises du bâtiment oeuvrant dans la rénovation énergétique labellisées rge sur 560 000 entreprises exerçant sur le territoire français

 

De plus ce sont ces entreprises qui ont largement participé au développement de l’activité post-COVID et se retrouvent confrontées aujourd’hui à des augmentations soudaines des coûts de l’énergie et à des difficultés d’approvisionnement tant pour les matériaux que pour les équipements. Il est donc primordial pour l’État de prendre conscience de l’état actuel et des enjeux économiques et environnementale que cela représente étant donné que ce sont grâce à ces professionnels du bâtiment que nous allons pas à pas vers les objectifs mis en place par le gouvernement pour réduire notre empreinte carbone et ce qui s’en suit.

 

La réclamation des artisans 

Le président de la CAPEB, Jean-Christophe a adressé le 25 novembre 2022 une lettre ouverte à la Première Ministre Élisabeth Borne, pour “attirer son attention sur la volonté et la capacité des entreprises artisanale du bâtiment à contribuer activement à la transition environnementale du secteur” ainsi que de lui soumettre un certain nombre de propositions.

Parmi ces propositions figurent en haut de la liste, la simplification de la qualification RGE qui, associée à l’expérimentation de la “qualification par chantier” pour les artisans non encore qualifiés RGE, permettrait d’accroître d’environ 30% le nombre d’entreprises capable d’intervenir dans le champ de la rénovation énergétique.

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